Dominique Brun

L'Après-midi d'un faune

L'Après-midi d'un faune


Distribution

L’APRÈS-MIDI D’UN FAUNE

Conception et recréation chorégraphique Dominique Brun
d’après L’Après midi d’un Faune (1912)
Chorégraphie et notation Vaslav Nijinski
Traduction en système Laban Ann Hutchunson-Guest et Claudia Jeschke 
Musique Claude Debussy, interprétée par Les Siècles, direction François-Xavier Roth 
d’après le poème de Stephane Mallarmé, et les costumes et décors de Léon Bakst
Avec Caroline Baudouin, Clarisse Chanel, Sophie Gérard, Johann Nöhles, Mathilde Rance, Enora Rivière, Julie Salgues, Lina Schlageter

Lumières Sylvie Garot et Raphael Vincent
Costumes Sylvie Skinazi d’après ceux de Bakst 
Régie générale Christophe Poux
Photos Ivan Chaumeille
Durée 10 minutes

CRÉATION

2007

 

L’Après-midi d’un faune

LE DVD Le Faune – un film ou la fabrique de l'archive édité au éditions scéren est sorti en février 2007

L’Après-midi d’un faune, première œuvre de Vaslav Nijinski, est créée au théâtre du Châtelet le 29 mai 1912 à Paris, par les Ballets russes (1909-1929) de Serge Diaghilev (1872-1929).  

En 1915, Nijinski effectue une notation de la danse de L’Après-midi d’un faune dans un système de notation du mouvement (Stepanov) qu’il a appris au théâtre Marie de Saint-Pétersbourg, pendant sa formation de danseur. Soixante-dix ans plus tard, cette partition est transcrite en système Laban (un des systèmes de notation du mouvement les plus utilisés aujourd’hui). La recréation dirigée par Dominique Brun se fonde sur les potentialités de cette partition.

Grâce à la lecture – qui implique nécessairement un acte de transposition – les signes inscrits sur la partition parviennent à s’incarner dans les corps des danseurs. Comme on aborde l’interprétation d’un texte littéraire ou d’une partition musicale, Dominique Brun et ses danseurs s’emparent de cette archive d’exception pour en délivrer une interprétation qui redonne vie et souffle à la danse de Nijinski. Parallèlement, d’autres documents sont convoqués pour cette recréation : les témoignages des critiques de l’époque, ceux de Bronislava Nijinska, sœur de Nijinski, les phototypies du baron Adolf de Meyer (1868-1949). Le dispositif spectaculaire, en revanche, est envisagé avec un regard distancié : la toile de fond et le rocher du peintre et décorateur Léon Bakst (1866-1924) sont transposés dans une mise en scène épurée.